MACROBODY MICROWAVE
2016 S’agit-il de corps ? de végétaux ? d’objets ? Cette parenthèse photographique abstraite frôle la tentative picturale. L’objectif photo semble peindre l’image. Ces photographies ouvrent un champ fantasmagorique sans s’afficher dans un registre particulier : voyeurisme, mise en scène pudique ou outrancière… Série extraite de la première partie du roman illustré : Un puits sans fond #1 |
BODY WORK
2016 - 2017 Série de photos de carrosseries de voitures réalisée à Paris, dans la campagne française ainsi qu’à New York entre l’été 2016 et l’été 2017. |
UN PUITS SANS FOND #2
Gamahuchages en terre ibérique 2017 Extraits de la deuxième partie du roman illustré à paraître fin 2017. |
LEFT-OVER BEDS
2016 - 2017 Cette série de photographies de matelas abandonnées a été réalisée à Paris et à New York entre l'été 2016 et l'été 2017. |
UN PUITS SANS FOND#1
Préliminaires 2016 Ce projet est un prétexte pour créer de multiples allers retours entre le travail d’écriture et des travaux (photos, dessins, micro sculptures, objets…) d’allures pauvres, miteux et parfois assez bâclés Ces travaux alimentent l’écriture et vice versa. Sorte de roman illustré, le texte questionne la place et le statut de l’artiste, |
FLUO DRAWINGS
2014 |
2009 -2014
INTENTIONAL STILL LIFE "En 2009, j’ai rêvé que je peignais une fraise. Le lendemain matin, je passais à l’action. Depuis, je peins fraises, citrons, amandes, gingembre, pêches, figues et raisins… Puis je les photographie et je les jette avant qu’ils ne se dégradent. Au delà de la question de la «nature morte» ou du fruit sacrifié (sacrilège écologique et économique), il y a peut être derrière cette pratique une exaspération à voir s’installer le pourrissement d’une situation, d’une relation ou d’un projet". OD |
2011 - 2013
RETOUCHES SUR LA TOILE "Fin 2011 je commence à peindre sur des reproductions de scènes de cinéma tirées de magazines annonçant la sortie des nouveaux films. Je dévie ainsi les acteurs de leur rôle initial en les affublant de chapeaux ou costumes improbables. Je nomme ces travaux : « retouches sur la toile » et prolonge le travail par la duplication des photos sur de plus grandes échelles et sur différents supports : affiches, bâches, panneaux entoilés…" OD |
2013 - 2014
QUELQUES SECONDES AVANT QUE ÇA SÈCHE "C’est dans un état de quasi méditation que je peins rapidement mais minutieusement sur de petites parties de magazines (vignettes de présentation de film par exemple). Alors que l’on pourrait y voir une propension au pastiche, ce qui me motive profondément est de capter l’instant de la peinture juste déposée, encore fraîche. L’effet escompté ne dure que quelques secondes, le temps d’une photo et disparaît définivement avec le séchage. Ce travail instantané n’existera donc que par la photo, la toile ou l’affiche qui sera produite par la suite. L’original est conservé mais n’a, somme toute, que peu d’intérêt". OD |
2006 PAMELA POPO
En 2004, réalisées avec le soutien de la DRAC Ile-de-France, les 13 vidéos du projet In the World of Opulence / OBSESSION 27* participent autant de la critique sociale que du divertissement. Réalisée en 2006, la vidéo Pamela Popo est fidèle à l’atmosphère tragico-délirante propre à l’ensemble du travail. Pamela Popo s’attaque au quotidien des jet-setteurs et autres «people». * Olivier Degorce & Christophe Griseau / Obsession 27 Pamela Popo, 2006, vidéo couleur, 00 :04 :45 Olivier Degorce et Christophe Griseau Pitch : On s’amuse chez Pamela Popo. Nos stars du show-biz le savent bien. Extrait d’une folle nuit où l’odeur du boudin, des bulots et des langoustines enivre nos people travestis. |
DIMENSIONS VARIABLES
2007/2010 Extrait de la 4 ème de couverture du livre Dimensions Variables : Les travaux réunis dans le livre Dimensions variables tiennent plus de l’expérience télépathique que d’une recherche narrative à travers le dessin. Olivier Degorce utilise les enveloppes des courriers que lui adressent les galeries et centres d’art, comme support pour dessiner. Il dessine aussi sur des tickets de caisse, factures et autres notes relatives à ses frais de déplacement (boutiques, cafés, restaurants, hôtels, billets de transport…) – la réalisation des dessins étant alors soumise aux errances du dessinateur. Les dessins subissent ensuite des transformations : agrandissements de dimensions variables sur différents supports… |
2007/2011 :
Les incidents et manifestations du quotidien guident et nourrissent le parcours photographique et sonore dOlivier Degorce. La simulation, l’anticipation, le jeu du hasard et l’improvisation sont autant de constantes de sa production plastique, à l’instar d’un journal où les textes et les images se répondent ou se télescopent : Le Silence des Puces (2007/2009), A Tribute to…(2008/2018), Tests Salivaires (2009), Des doutes en la matière (2009/2024), Ask the photographer (2011), Time of Out (2011), Coquilles (2011). Des travaux récents Sacrilèges (2009/2014), Spirale Chaude (2013), Smash Kiss (2013/2014) se jouent des utilisations de la peinture. D'autres Hairy Figure (2012/2014), , Numerous Letters (2012 - 2014), s'amusent avec les chiffres et les lettres, des parties du corps, des poils, de la salive et la peinture. |
FRANCE SAMPLE RETURN
1999 - 2008 À la fin du siècle dernier, nos sociétés d’opulence, avides de consommation et le caractère opaque des lobbies attisent mon intérêt. Ces sujets deviennent mes cibles privilégiées en usant du genre quasi-reportage pour la série France Sample Return (1999- 2008) ou du registre tragico-délirant pour la fresque de 13 vidéos du projet In the World of Opulence/ OBSESSION 27 (2004-2005) Réalisé avec le soutien de la Drac Ile-de-France, le projet France Sample Return (1999/2008) réunit un grand nombre de photographies glanées sur le terrain et une série de 4 vidéos engagées : Comme des Cochons (2004), L’usine d’abattage (2004), 4X4= Cerdos (2006), L’omelette Surprise (2008). Au menu : élevages intensifs et maltraitance d'animaux nourris aux antibiotiques, chimie agricole, matraquage publicitaire des lobbies de l'industrie agro-alimentaire… La série Incinération (2005) atteste du combat mené par des populations locales contre le projet d’implantation d’une usine d’incinération. Sur le terrain, ces moyens restent dérisoires mais l’action s’organise. |
2004 - 2005
OBSESSION 27 In The World of Opulence Avec le soutien de la DRAC Ile de France. Les 13 vidéos du projet In the World of Opulence /Obsession 27* participent autant de la critique sociale que du divertissement. * Olivier Degorce & Christophe Griseau / Obsession 27 La bande sonore de cette fresque vidéo fut volontairement élaborée en amont (en 2003) afin d’éviter de réaliser d’abord des images et de les illustrer ensuite avec des sons, comme il est courant de le faire au cinéma. Ici, le postulat de départ voulait que les différents épisodes sonores dictent la conduite du tournage des images. Cette idée avait déjà été avancée dans le mini album Music for a not yet born movie / M&M’S, sorti sur le label suisse Mental Groove, en 1998. |
Vues d'expositions 1995/1998 :
24m2 sans Toi, Diamanda 001, American Center, Paris, 1995 Guinea Pig Placebo III, Confort Moderne, Poitiers, 1997 Guinea Pig Placebo II, Passage de Retz, Paris, 1996 Inner X3, Wild West Space / Traders Pop Gallery, Maastricht, NL, 1998 |
THE SURFACE OF THE THINGS
1993/1997 : Les images (ou assemblages d'images) font souvent naître la confusion. Se côtoient des fragments de surfaces d’objets vues de très près, vues d’ensemble… et des images macrophotographiques de magazines, journaux, livres. Néanmoins, quand il y a « emprunt d’images », il ne s’agit en aucun cas d’un scan de l'image mais bien d’une photographie, d’un « recadrage » de la publication, de l'objet. Il y a donc toujours une « action photographique » qui revisite, réinterprète le sujet, l'objet. |
THE SURFACE OF THE THINGS
1993/1997 (suite) |
FRIDGE FOOD
1993 - 2017 Cette série d’intérieurs de frigo a commencé dès le début des années 90 à l’occasion de passages chez des amis, dans des maisons de disques, des clubs. Cette série se poursuit encore aujourd'hui et fera l'objet prochainement d'un nouvel ouvrage. |
RECTO - VERSO
1993 C’est en 1993 que débute la série recto/verso. Le détail d’une page de magazine, d’un journal ou d’un livre est photographié en transparence, faisant se superposer recto et verso en une nouvelle image. Cette série a commencé en 1993 et se poursuit encore aujourd’hui. |
STICK ME
1992 Olivier Degorce et Alexandre Moggi/Moche (M&M'S) adoptent les vignettes d’identité autocollantes originaires du Japon. Devenues support de leurs photographies tirées de leur banque d’images, on les retrouve collées sur les premiers téléphones portables, caméras vidéo, ordinateurs, agendas, appareils photos… En tirage limité, leurs stickers font partie intégrante de la plupart de leurs expositions à Copenhague, Paris ou bien encore à Tokyo où 1500 mini-stickers sont directement collés sur la vitre de la galerie, formant un sigle japonais « porteur de sens » côté rue, la face image des photos-stickers étant visible de l'intérieur. Planches de Stickers M&M'S Éd 48 ex each, (Olivier Degorce & Alexandre Moche), Paris, 1992/1997 |
NORMAL PEOPLE 1998 (voir page DJs & raves)
En 1998, sort le livre photo NORMAL PEOPLE by M&M’S (éditions Crash). Imaginé avec son comparse de l’époque (Alexandre Moggi), le livre regroupe 180 DJs français et internationaux des musiques électroniques ainsi que 15 textes de personnalités impliquées dans la scène house et techno (Jack Lang, Henri Maurel, Christophe Vix, Jean Yves Leloup, Natacha Caron, Patrick Vidal, Px, Ann Scott, La Bourette....) |
Acteur et témoin de l’émergence des musiques électroniques, Olivier Degorce photographie compulsivement les fêtes des années 90.
Il est un des premiers à documenter systématiquement ces soirées électrisées par des DJ’s encore très discrets, rarement placés sous les feux des projecteurs, parfois cachés parmi les «fêtards» dans des lieux secrets ou non autorisés. Les photographies, prises à la volée, avec un appareil argentique de poche, collent à l’esprit spontané des premières raves. Par des snapshots décadrés et parfois trash, par des photos-macros sensuelles de détails du corps, Olivier Degorce radiographie l’énergie volcanique et l’esprit utopique qui règnent encore à cette époque, avant la vague numérique, avant internet, avant la starification du DJ. Texte : Yan Di Meglio, galerie Intervalle Paris. Extrait du catalogue édité à l’occasion de l’exposition «They Came They party’d They Left» à la galerie Intervalle / Paris 20ème en avril 2015. |